(A.P.Hawzah) -S'exprimant lors de la cérémonie de clôture de la deuxième Conférence internationale sur les études d'éthique comparée en islam et en christianisme, Hojatoleslam Sobhani a analysé les racines de la crise et proposé des solutions pratiques pour y faire face.

Il a identifié quatre facteurs clés qui fragilisent la moralité à l'échelle mondiale :

Érosion théorique : les écoles humanistes remettent en cause les fondements de la pensée morale.
Dominance du droit laïc : les systèmes de l'après-Seconde Guerre mondiale remplacent l'éthique religieuse par des cadres juridiques laïcs.

Utilitarisme et capitalisme : les systèmes économiques marginalisent les considérations morales dans les relations sociales et économiques.

Affaiblissement de la famille par les médias : les modes de vie consuméristes promus par les médias modernes érodent l'éthique publique.

Hojatoleslam Sobhani a souligné que la solution ne réside pas dans les puissances mondiales, qu'il a décrites comme des agents de l'antimoralité, mais dans le potentiel des grandes religions divines. Il a déclaré : « Si l'islam et le christianisme s'unissent pour raviver les fondements moraux en harmonie, nous pouvons espérer un avenir meilleur » Il a présenté trois stratégies permettant aux chefs religieux de faire face à la crise :

Mise en œuvre de la morale : veiller à ce que les principes éthiques guident la vie quotidienne, et pas seulement la prédication.

Renforcer les rangs : organiser des réseaux d’élites morales pour revendiquer activement l’éthique dans le monde entier.

Discours audacieux : s’engager sans crainte dans la défense des valeurs et la promotion de la moralité dans la vie publique.

Hojatoleslam Sobhani a conclu en exprimant l’espoir que ces efforts s’étendraient à l’échelle mondiale, faisant du renouveau moral une exigence partagée par la communauté internationale.